Ostéopathie
Qu'est ce que l'ostéopathie ?
L’histoire de l’ostéopathie commence au XIXe siècle avec le Dr Andrew Taylor Still. Ce médecin désabusé de sa pratique au XIXe siècle (pas d’antibiotiques, pas d’analgésie ) a cherché une solution plus efficace et moins douloureuse avec les données de son temps. Il s’est alors tourné vers les techniques thérapeutiques manuelles des Indiens Shawnees et les a combinées avec des données anatomiques : l’ostéopathie était née. Au fil des années et des fondateurs, l’ostéopathie s’est peu à peu tournée vers certains domaines spécialisés comme W.G. Sutherland créateur de l’ostéopathie crânienne (observateur de poissons à ses heures perdues), M. Barral et l’ostéopathie viscérale…
Mais alors qu'est ce que l'ostéopathie aujourd'hui ?
Aujourd’hui, l’ostéopathie est une thérapie manuelle douce, se basant sur une vision globale de l’humain. L’ostéopathe utilise différentes techniques afin d’obtenir un soulagement des tensions musculo-squelettiques, myofasciales et des douleurs en général… Ces techniques peuvent être des techniques douces (myofasciales, viscérales et crâniennes), des techniques impliquant votre participation (dites myotensives : contracté-relaché!) ou des techniques structurelles (manipulations : ce sont les techniques qui « craquent »).
Loin de faire concurrence à la médecine allopathique ou à la kinésithérapie, l’ostéopathie se veut complémentaire dans la prise en charge des patients : nous ne réalisons pas de diagnostic médical, ni de rééducation ! Notre discipline se focalise sur votre confort ! Ainsi, nous pouvons vous accompagner parallèlement à la prise en charge de vos pathologies médicales (sans jamais s’y substituer !)
Quelles sont les différentes techniques d'ostéopathie
Après avoir évoqué brièvement l’histoire de l’ostéopathie et son application moderne ; il reste un mystère : quelles sont les techniques employées ?
Elles sont de différents types selon leur mise en oeuvre : il existe des techniques passives (structurelles, crânienne) ou des techniques (certaines manoeuvres d’ostéopathie viscérale impliquent des exercices de respiration, l’ostéopathie myotensive demande l’activité du patient). Afin de simpliciter la compréhension, on les listera et on leur donnera à chacune une courte définition.
- Ostéopathie Structurelle : Souvent associée à l’image publique de l’ostéopathie, ce sont les techniques qui font craquer ou les techniques visant à remobiliser les articulations (mais où c’est l’ostéopathe qui bouge).
- Ostéopathie Myotensive : Ce sont les techniques où vous travaillez ! L’ostéopathe vous place dans une position et demande une contraction musculaire inverse.
- Ostéopathie Viscérale :
Absence de preuves tangibles de l’efficacité, ces techniques impliquent des manoeuvres de « mobilisation » ou des pressions abdominales à visées de soulager les troubles fonctionnels relatifs à la digestion. - Ostéopathie Crânienne / Ostéopathie MaxilloFaciale : Même précautions concernant ces techniques, pas peu de preuves d’efficacité. Ce sont les techniques impliquant de toucher le crâne, la face ou la mâchoire.
- Ostéopathie Myofasciale – Ostéopathie Tissulaire : Idem peu de preuves d’efficacité, ce sont des techniques où l’on réalise des appuis en regard de « noeuds » musculaires.
- Ostéopathie Biodynamique : Non seulement sans preuves, ces techniques s’appuient sur des éléments de croyance et sont de fait à risque de dérives sectaire. Il s’agit souvent d’ostéopathie tissulaire associées à des théories new age.
- Ostéopathie Somato émotionnelle : Idem sans preuves et à risque de dérives : s’appuie également sur des bases d’ostéopathie tissulaire mais part du principe que le corps peut stocker ses émotions négatives (peur, colère, tristesse) dans les tissus et qu’il faudrait s’appuyer sur ces différentes émotions pour « débloquer » la situation.
- Nous reviendrons aussi brièvement sur les « sortilèges impardonnables » en ostéopathie : c’est à dire : manoeuvres interdites (techniques internes…) ou réglementées (ostéopathie structurelle du rachis cervical ou ostéopathie néonatale).
Note de votre ostéopathe : Formée à la totalité de ces techniques, j’ai fait le choix de ne plus pratiquer certaines de ces dernières par souci d’honnêteté intellectuelle ou du fait de leur dangerosité, ou de les pratiquer en vous prévenant de leurs limites.
